Bio, durable, éthique : La ligne Zorah se démarque

Les produits de Zorah, la marque beauté de Mélissa Harvey, sont biologiques. L’adjectif organique caractérise aussi la croissance de cette entreprise à vocation sociale et féministe. C’est dans ces petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents, mais aussi la recette d’une croissance durable à bien des égards.

Primés à de multiples reprises aux Clean Beauty Awards et au Grand Prix Beauté ELLE Québec – ELLE Canada, les formules des produits Zorah sont faites à base d’huile d’argan. Ces crèmes sont distribuées dans plus de 1 000 points de vente au Canada et se distinguent par des ingrédients à haute efficacité, mais aussi par une production à la fois éthique et durable.

Lara Émond

 

Des valeurs profondes

Lors d’un stage professionnel au Maroc, Mélissa Harvey a découvert l’huile d’argan, mais aussi une vocation : aider les femmes berbères à retrouver leur dignité. Au début, la marque Zorah employait 75 femmes veuves, répudiées, analphabètes ou monoparentales. Zorah rémunère aujourd’hui 2 500 femmes qui travaillent à temps plein pour plusieurs coopératives. Une complexité qui se reflète dans le cheminement de croissance de l’entreprise.

Mélissa Harvey

Présidente et fondatrice Zorah biocosmétiques

 
 

« Les femmes berbères comptent sur nous pour avoir un travail. Ça m’encourage à poursuivre ma mission. »

– Mélissa Harvey

 

Comme c’est le cas pour beaucoup d’entrepreneur·e·s, la vie de Mélissa Harvey n’est pas un long fleuve tranquille. Gérer une entreprise est synonyme de défis, mais avec des produits biologiques et éthiques, on repousse encore davantage les limites du possible. « Je n’ai jamais eu envie de tout lâcher. Chaque jour, depuis plus de 17 ans, je suis fière d’avoir cet effet positif sur l’environnement et sur ces femmes. Elles comptent sur nous pour avoir un travail. Ça m’encourage à poursuivre ma mission », confie Mélissa Harvey.

Au-delà du bio

Zorah a commencé dans un marché de niche en lançant la biocosmétique au Canada en 2005, un secteur qui est à présent en pleine effervescence.

 

« Être une pionnière dans ce domaine, ça demande beaucoup d’efforts et de formation en continu. Il faut aussi convaincre les fournisseurs, les détaillants et les clients de changer leurs habitudes. Même si ce n’est pas évident, ça me motive. Je me dis qu’on va réussir à changer l’industrie des cosmétiques un petit pot à la fois. »

– Mélissa Harvey

 

Pour continuer de se démarquer, la marque a obtenu des certifications comme « Ecocert », « non testé sur les animaux » et « Recyc-Québec ». La chaîne de production a recours à des emballages recyclés et recyclables, et véganes pour 80 % des produits qui sont commercialisés. Mélissa Harvey a même réussi à trouver des encres végétales pour que ses fournisseurs puissent produire en fonction de leurs exigences. « Dans un monde où il y a énormément d’écoblanchiment c’est un gage de confiance pour le consommateur », précise Mélissa.

La cheffe d’entreprise et son équipe travaillent depuis déjà 5 ans à transformer la marque en une gamme de produits zéro déchet.

Mélissa Harvey développe aussi en parallèle les fondations d’une usine « circulaire » : toit vert, récupération de l’eau de pluie pour arroser les plantes, utilisation des plantes dans la création d’extraits pour les cosmétiques, etc.

 

Vous avez aimé cet article ? Vous pouvez vous abonner pour nous aider à remplir notre mission. Chaque geste compte!

 
Lara Émond