EntreChefs PME | Dépasser ensemble le syndrome de l’imposteur.e


Diane Arseneau est directrice générale de EntreChefs PME

13 septembre 2022

On dit souvent que pour parvenir à son meilleur, il faut arrêter de se comparer. Chez EntreChefs PME, notre position sur le sujet est un peu différente. Comparons nos expériences : entre chef·fe·s, dans l’entraide et en abandonnant le jugement.

Dans nos clubs d’entrepreneur·e·s, les membres de notre OBNL ont fait le choix de la bienveillance : envers leurs collègues de club, mais aussi envers elles et eux-mêmes. Dans chacun de nos 245 clubs à travers le Québec, la Belgique, la Suisse ou la France, 2 200 chef·fe·s d’entreprise se rencontrent et s’exposent, en toute authenticité, pour progresser ensemble. Les expériences vécues, les remises en question partagées avec honnêteté, les interventions de l’autre qui bous culent, parfois, mais aident souvent à y voir plus clair : c’est tout cela qui permet de mieux se situer dans son parcours entrepreneurial.

EntreChefs PME, le nouveau Groupement des chefs d’entreprise, est le premier réseau francophone dédié au partage d’expérience pour les entrepreneur∙e∙s-chef·fe·s dans une formule collaborative, le club, où ils et elles peuvent s’enrichir mutuellement du vécu de leurs pairs. Pour se surpasser, collectivement.

Bien sûr, chacun·e le vit différemment. Chez EntreChefs PME, on ne recherchera pas un guide linéaire ou un programme à X étapes à suivre religieusement vers le succès. D’ailleurs, nos chef·fe·s partagent avec la même candeur les défis qui vont avec la gestion d’une entreprise en difficulté ou en hypercroissance, qu’un questionnement personnel qui affecte leur rôle de leader. Dans les deux cas, les reflets trouvés au sein du réseau sont tout aussi compréhensifs qu’éclairants.

Notre volonté est que les entrepreneures fassent confiance à leur propre vision du leadership et qu’elles embrassent avec assurance leur définition de la réussite. En club, elles trouvent le recul nécessaire pour évaluer les situations auxquelles elles sont confrontées comme cheffe d’entreprise. S’agit-il d’une situation déraisonnable pour une femme ou malheureusement d’un aléa rencontré par tout·e entreprepreneur·e ? Pour celles qui évoluent dans un environnement qui décourage la prise de risque, il s’agit même d’un moyen d’affirmer leur capacité à entreprendre. La solidarité de leur club leur permet de prendre de meilleures décisions.

 
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