Les collections de JOELLE seront en vente à Place Sainte Foy


Mise à jour le 16 mail 2023 - En 2016, alors qu’elle était styliste privée, Joelle Desaulniers a décidé de fonder sa propre collection avec son conjoint, Billy Lacasse. « J’achetais énormément de produits de différentes lignes pour mes clientes, mais je ne trouvais jamais exactement ce que je cherchais. C’était soit de la pitoune ou de la matante. Il n’y avait rien entre les deux ».

JOELLE dessert aujourd’hui des femmes de tous les âges, de la vingtaine avancée jusqu’à la soixantaine, et plus.« Le look JOELLE a sa propre signature, mais ce sont des styles qui ressemblent à ceux du prêt-à-porter des grands designers. On vise à proposer des styles accessibles et grand public ». Notre marque tourne autour d’une communauté, pas autour de l’ego d’un créateur. Ce que l’on crée chez JOELLE, c’est une relation avec la cliente, » avance la cheffe d’entreprise.  

JOELLE a connu une croissance de 667 % au cours des trois dernières années. Cette impressionnante progression amène son lot de défis.

Cette attention portée au côté humain des affaires explique sans doute pourquoi les boutiques de brique et de mortier sont si importantes pour l’entreprise, même si les ventes en ligne représentent une part plus grande des ventes.

En boutique, les femmes échangent commentaires et suggestions en toute camaraderie. Sur Facebook, le groupe privé réunit près de 10 000 membres. « Toutes sortes de femmes se montrent leur look JOELLE, et elles se conseillent. »

« J’achetais énormément de produits de différentes lignes pour mes clientes, mais je ne trouvais jamais exactement ce que je cherchais. C’était soit de la pitoune ou de la matante »

En plus de sa boutique à Trois-Rivières, l’entreprise en ouvrira une autre à la Place Sainte-Foy en juillet 2023. « Selon nos données, on a un bon noyau de clientèle à Québec. C’est aussi un bon moyen de se faire découvrir », estime Joelle Desaulniers.

JOELLE a connu une croissance de 667 % au cours des trois dernières années. Cette impressionnante progression amène son lot de défis. « C’est sûr que la pénurie de main-d’œuvre nous affecte. C’est ce qui nous a poussés à ouvrir des bureaux à Montréal. » Le nouveau local de 5000 pieds carrés pourra accueillir jusqu’à 30 employés d’ici la fin de l’année.

Les matières premières de JOELLE sont triées sur le volet. « Depuis le début, on utilise plusieurs matières recyclées. Pour avoir le moins de pertes possible, on réutilise tous nos tissus. Bref, avant que la mode écoresponsable devienne populaire, on avait déjà cette approche », confirme Joelle Desaulniers.  Comme d’autres entreprises du secteur, JOELLE doit jongler avec des problèmes d’approvisionnement. « L’industrie de la mode est très saturée. On nous dit souvent qu’il y a des humains derrière tout ça. Chez nous, on ne l’oublie pas. » Afin de s’assurer que les conditions de travail sont éthiques, l’entreprise visite les manufacturiers avant de choisir ses partenaires d’affaires.

 
Émilie Laperrière