Le point de vue de Leidy

12 novembre 2024

Un nouvel élan à la philanthropie avec Mecena

Le don de soi et le sentiment d’une profonde satisfaction vont indéniablement de pair. Selon Michelle Obama, l’engagement individuel est un moteur de changement au sein des collectivités. Cette idée trouve un écho particulier au Québec, où l’activité philanthropique remonte à l’époque de la Nouvelle-France. Selon Lucia Ferretti, dans La philanthropie en français au Québec: une histoire à redécouvrir, l’État et l’Église catholique jouaient un rôle central dans l’organisation sociale de cette époque, ce qui a donné naissance à un État philanthrope.

 

Après 1760, l’influence britannique a fait évoluer la philanthropie vers les initiatives privées. Les politiques fiscales incitatives des dernières décennies ont quant à elles favorisé l’essor des fondations au Canada. En 2018, on y comptait 10881 fondations privées ou publiques, et leurs actifs totalisaient près de 92 milliards de dollars. Toutefois, la pandémie de COVID-19 a profondément perturbé cet écosystème. Les revenus des organismes de charité ont baissé, alors que la demande pour leurs services a augmenté. L’État a tenté d’aider ces entités à surmonter ces obstacles, mais les demandes n’ont cessé d’augmenter.

 

C’est dans ce contexte que Serge Paquette, qui a dirigé le cabinet de relations publiques NATIONAL pendant 15 ans, a lancé l’initiative Mecena, après une carrière de quelque 40 ans dans les relations publiques. Cette dernière vise à aider les organismes à but non lucratif à développer des stratégies efficaces et à constituer des équipes solides, tout en leur offrant un accès privilégié à un vaste réseau d’affaires au Québec et au Canada. L’initiative vise également à soutenir les fondations, les organismes et leurs partenaires dans la gestion des principaux défis de notre société. Empreinte d’humilité, Mecena aspire à promouvoir la philanthropie au Québec et à renforcer l’engagement individuel et collectif nécessaire pour relever les défis qui nous occupent. Je me réjouis à l’idée de voir l’équipe de Mecena à l’œuvre et je lui souhaite de prendre son envol avec grâce.


8 octobre 2024

J’ai assisté à un dîner-causerie sur la santé mentale au féminin présenté par Sun Life. J’ai été impressionnée par le niveau de connaissance et la qualité du dialogue des conférencières, notamment Marie-Claude Geoffroy, chercheuse au Centre de recherche Douglas, Laura Fish, présidente et cheffe de la direction de la Fondation Douglas et Marie-Chantal Côté, vice-présidente principale chez Sun Life. 

Il ressort de cet événement que la recherche se veut la clé menant à l’élaboration de solutions adaptées aux milliers de personnes dont la vie est saccagée par des troubles de santé mentale. Notons particulièrement la psychose, les troubles alimentaires et la dépression qui guettent les femmes. Une meilleure compréhension de ces problèmes permettra de mieux sensibiliser la population, d’atténuer les préjugés et de fournir des outils et des soins de pointe. 

Dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Douglas, Sun Life financera une étude portant sur la dépression sous la supervision du Dr Anthony Gifuni, chercheur au Centre de recherche Douglas et professeur adjoint à l’Université McGill. Des séances de thérapie de groupe seront proposées aux femmes de 16 ans et plus, en accordant la priorité aux plus jeunes. Les recherches montrent qu’environ 70% des symptômes d’une maladie mentale apparaissent avant l’âge de 25 ans chez les personnes affectées. Le diagnostic précoce et l’intervention rapide s’avèrent donc essentiels.

Nos organisations peuvent contribuer à améliorer les choses en favorisant la mise en place d’un cadre de confiance qui facilitera l’accès aux ressources disponibles et en renseignant les gestionnaires sur les troubles de santé mentale et leurs signes précurseurs, surtout dans certains secteurs où les discussions à ce sujet sont encore rares.

La campagne de financement de la Fondation Douglas sera lancée le 10 octobre. Je vous invite à y contribuer généreusement.  

10 septembre 2024

Dans le premier texte de la nouvelle rubrique de Leidy Ojeda, de Franc-Parler Communications, on aborde la rentrée comme un nouveau départ. Parce que les premiers jours de l’automne ne sont pas seulement synonymes de retour à la routine.

Un tronc commun à la rentrée

La rentrée scolaire est envisagée par certains comme le début d’une nouvelle année. Au même titre que le 1er janvier, c’est une occasion de choisir des résolutions pour se réinventer. Et si nous prenions collectivement l’habitude d’entrevoir la fin des beaux jours d’été comme un nouveau départ, comme un moment de réflexion plutôt qu’un simple retour à la routine quotidienne?

Leidy Ojeda, agence Franc-Parler Communications

Dans le livre Durer. Guide de réflexion pour leaders souhaitant assurer leur pérennité, Marie-Noëlle Gagnon et Cyrille Sardais nous invitent à réfléchir à notre santé mentale, physique et cognitive. Ils nous donnent l’exemple des arbres qui, pour évoluer et s’adapter aux saisons, doivent disposer d’un tronc solide. Notre tronc à nous, celui qui nous permet d’être résilients face aux tempêtes et de nous épanouir, c’est notre santé. À l’occasion du début de l’automne, offrez-vous un temps de réflexion. Quels petits gestes pourrais-je adopter dès aujourd’hui pour renforcer ma santé mentale, physique et cognitive? Comment pourrais-je transformer ces gestes en habitudes durables? Prendre soin de soi, ce n’est pas un luxe, mais une nécessité à long terme. Pendant que le soleil est encore bien chaud, recentrez-vous sur vos priorités pour assurer l’équilibre entre vos devoirs et vos besoins. Quelles résolutions prendrez-vous pour consolider votre tronc et assurer votre stabilité?

 
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